Generalité sur l'irrigation
L’irrigation
est un apport artificiel d’eau aux cultures, en
complément aux précipitations naturelles, l’objectif est de créer des
conditions favorables de production, tant au point de vue quantitatif que
qualitatif.
Dans les pays
du sahel, les conditions naturelles d’approvisionnement en eau (humidité du
sol, la quantité et la répartition des pluies) ne permettent pas toujours de
répondre aux exigences en eau des plantes. Le rôle de l’irrigation est alors
d’apporter les compléments d’eau nécessaires et suffisants lorsque les besoins hydriques ne sont pas couverts.
Ainsi, les
techniques d’irrigation peuvent être rangées en cinq classes que l’on nomme les
systèmes d’arrosage.
- Le système d’irrigation par ruissellement
ou par déversement qui consiste à faire couler sur un sol en pente une
mince lame d’eau pendant le temps nécessaire pour que la terre s’humecte jusqu’à la profondeur voulue.
- Le système d’irrigation par submersion ou
inondation qui se pratique en recouvrant le sol d’une couche d’eau plus ou
moins épaisse et en la laissant séjourner pendant le temps nécessaire pour
qu’elle pénètre par infiltration à la profondeur utile au développement
des cultures.
- Le système d’irrigation par infiltration
diffère totalement des deux méthodes précédentes. Repartie dans un
ensemble dense de rigoles, l’eau y reste sans jamais déborder et
s’infiltre dans le sol latéralement ou de haut en bas, humidifiant ainsi
toute la masse de terre comprise entre les rigoles.
- Le système d’irrigation par aspersion est
relativement peu pratiqué en Afrique tropicale. Elle consiste à asperger
de l’eau sous forme de fine gouttelettes sur les cultures.
·
La micro irrigation autrement appelé le goutte-à-goutte ou l'eau
s'égoutte lentement vers les racines des plantes soit en coulant à la surface
du sol soit en irriguant directement la rhizosphère par un système de tuyaux.
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